À PROPOS
Céline GAYON et Alseye NDAO se rencontrés au CRCDM de Bagnolet - France en 2018. L'un enseignant la danse africaine, l'autre la danse contemporaine. Tous deux artistes chorégraphiques,, interprètes ou chorégraphes, ont très rapidement eu l'envie de travailler ensemble. Ce désir se concrétisera artistiquement en 2022 sous la forme d'un duo porté par C.A.R.G.O. la structure de Compagnie créée par Céline GAYON.
Céline GAYON
Céline GAYON est née le 04 Août 1974 en France. Elle danse, depuis toute petite chez elle puis à partir de dix ans au sein de cours. La danse contemporaine devient rapidement son langage principal.
Diplômée à 25 ans de la Folkwang Üniversität der Künste de Essen en Allemagne, école dans la lignée de Rudolf Laban, Kurt Joos et Pina Bausch, elle développe parallèlement à cette formation un travail au sol et de danse contact et d'improvisation qui se nourrit des rencontres avec des pédagogues tels que Rui Horta, Frey Faust, Stephane Fratti Julyen Hamilton ou Mark Thompkins.
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Elle danse, en Allemagne jusqu'en 2005, avec plusieurs chorégraphes de Tanztheater et Physical theater dont Samir Akika et Malou Airaudo. ; en France, auprès de Christine Bastin et de la Cie Nadja/ Lydia Boukhirane sur de nombreuses créations chorégraphiques et performatives pendant plus de 10 ans. Elle rejoint la Cie La Tarbasse de Mélodie Joinville plus récemment pour des reprises de rôles.
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Elle enseigne la danse contemporaine dans plusieurs conservatoires de Paris / île de France à un public de danseurs, comédiens et marionnettistes.
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Elle développe depuis 2019 son travail chorégraphique au sein de C.A.R.G;O. dont elle est la directrice artistique.
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" Si je devais décrire la danse qui, depuis des années me touche, me nourrit et que j'aime créer et partager, je dirai que c'est avant tout une danse à la physicalité engagée doublée d'une gestuelle
minutieuse et nuancée, une danse qui parle de l'humain par une théâtralité qui émane du mouvement même ou du rapport spatial ou physique des corps en présence.
J'ai évolué de longues années dans le milieu de la danse-théâtre entre l'Allemagne et la France. J'ai dans le même temps nourris mon parcours et mes recherches corporelles de diverses approches du mouvement, ai beaucoup travaillé en improvisation les notions de matières de corps, qualités de présence, interactions avec l'espace et le son environnants.
J'aime emmener la danse dans des lieux a priori inappropriés pour toucher divers public et je travaille souvent dans un univers artistique où les arts se font complices."
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Alseye NDAO
Alseye Ndao d’origine sénégalaise est né 25 avril 1981 dans la Banlieue de Dakar a Dalifort.
Il a passé très peu de temps sur les bancs de l’école car ses parents ne pouvaient subvenir aux frais de scolarité. Il quitte l’école a 17 ans aussi pour se consacrer à la danse, discipline qui le passionne depuis son plus jeune âge.
A 7 ans, il participait déjà aux concours de danse traditionnelle organisés dans son quartier lors des grandes manifestations du Sabar Taneber.
Très vite, les habitants du quartier l'on sollicité pour animer des cérémonies de mariages ou baptêmes. Ses parents voyaient cela d’un mauvais œil, car pour eux la danse n’étais pas une activité pour les garçons et encore moins un métier.
Mais sa passion dévorante pour la danse était devenue aussi un moyen d’échapper et d’oublier tous les problèmes du quotidien.
Ainsi il pratiquait la danse partout et dès que possible: aux fêtes de quartier, école ...
C’est ainsi qu'il rencontre son premier professeur de danse contemporaine et de théâtre, Papa Sy, directeur de la compagnie Pasytef Ballet Théâtre à Dalifort qu'il suivit quelques années.
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Par la suite Alseye il se concentre un temps sur la danse traditionnelle. Il est formé par les ballets Bakalama kibaro et Silabar.
Fort de toutes ces expériences, il intègre la compagnie ' La cinquième dimension » qui fut la première compagnie de danse contemporaine au Sénégal dirigée par le chorégraphe Jean Tamba. Il a dansé dans la pièce « Eau Bénie », présentée à la biennale de danse de Lyon et à Biarritz pour le festival « Le temps d’aimer la danse ».
Plus tard, il s’installe à Paris pour continuer à travailler et apprendre davantage auprès d’autres professionnels et chorégraphes comme Chantal Loyal, Michel Lestrean, Alphonse Thierry Aissatou Koyate, Laurence Bertagnol, la compagnie les orpailleurs, Céline Gayon, Armelle Cornillon.. pour continuer à développer et à promouvoir l’art de la danse traditionnelle et contemporaine africaine.
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Parallèlement, il est professeur de danse africaine au conservatoire de danse et de musique de Bagnolet.